La dépression, également appelée récemment l’épidémie invisible, l’épidémie silencieuse ou le mal du siècle est l’altération de l’humeur vers des formes de profondes tristesse avec une diminution de l’estime de soi et le besoin d’autopunition.
Selon l’organisation mondiale de santé, entre 2005 et 2015, la dépression a augmenté de plus de 18%. En Italie, en 2015, 2,8 millions de personnes souffraient de dépression. Dans près de la moitié des cas, la dépression est associée à l'anxiété, un trouble qui touche plus de deux millions de personnes en Italie. Au total, près de 3,7 millions de personnes souffrent de l'une des deux maladies, qui touchent ensemble 7 % de la population italienne de plus de quinze ans. . En 2020, la pandémie a fait grimper de 25 % l’incidence des troubles anxieux et de la dépression sur la planète.La dépression touche plus fréquemment les femmes : selon l'OMS, elle touche 5,1 % des femmes et 3,6 % des hommes. La dépression et l’anxiété ont en effet augmenté chez les femmes depuis le début de la pandémie. L’augmentation des cas de dépression chez les femmes a en effet atteint près de 30%, contre 24% enregistrés chez le sexe masculin, alors que pour l’anxiété on parle d’un plus 28% pour les femmes, et d’un plus 21% dans le cas des hommes.
Selon l'Institut de statistique, la diffusion change à mesure que les conditions socio-économiques varient. Surtout les adultes et les personnes âgées dans les conditions économiques les plus défavorisées sont touchés par la maladie.La dépression, associée à l'anxiété, représente une limitation importante dans l'accomplissement des activités quotidiennes pour un quart des adultes âgés de 18 à 65 ans qui en souffrent. Le tabagisme est plus fréquent chez les personnes souffrant de dépression ou d'anxiété que dans la population générale. C'est surtout chez les jeunes de 18 à 34 ans souffrant de dépression et d'anxiété que l'on enregistre le plus grand nombre de fumeurs.
En fait, pendant la pandémie les jeunes ont été plus touchés que les adultes, peut-être de manière prévisible étant donné que dans de nombreuses régions du monde, les mesures de confinement de la pandémie ont entraîné la fermeture d’écoles, privant les enfants de socialiser avec des enfants de leur âge.
N. O.
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