La 40éme édition des Championnats du Monde de Gymnastique Rythmique a eu lieu à Valencia, en
Espagne. Ils ont été cinq jours de fin août pleins d'émotions qui ont vu comme protagonistes les
meilleures gymnastes du panorama mondial. En commençant par les aspects négatifs, puis en terminant par les
aspects positifs, la première nation que je cite est la Bulgarie, surtout l’individualiste Stiliana Nikolova. Elle
était l’une des plus redoutées pour la finale all-around (qui décrète la championne du monde), surtout
après la première place de qualification. Mais à la suite de nombreuses erreurs qu’elle n’a pas l’habitude de
faire, elle a dû se contenter d’une quatrième place. Même en finale de spécialité, elle n’a pas pu atteindre
le podium. Elle a obtenu seulement un bronze en finale au cerceau. Donc, un mondial plutôt sous-ton pour
Stiliana qui nous avait habitués à plusieurs victoires, au point d’être pour beaucoup une papabile gagnante
des mondiaux. Aussi l’équipe bulgare a eu plusieurs difficultés. Les gymnastes arrivaient à Valence pour
défendre le titre mondial obtenu l’année précédente, mais après de nombreuses erreurs dans les deux
exercices, elles ont glissé en 15éme position. Elles ne se sont pas rachetées même pas aux finales de
spécialités du dimanche, où elles étaient passées seulement avec l’exercice mixte. Malgré ces
inconvénients, la Bulgarie a réussi à défendre le titre de meilleure nation du monde grâce à ses excellentes
performances pendant les qualifications.
D’autres gymnastes n’ont pas réussi à faire le mondial comme elles souhaitaient, manquant ainsi la
possibilité d’accéder aux Jeux Olympiques de Paris 2024. C’était la dernière chance pour l’Israélienne Adi
Asya Katz, une très jeune gymnaste qui aura certainement l’occasion d’aller aux Jeux Olympiques, mais qui
a maintenant pris une pause de la gymnastique. Pour la Roumaine Andreea Verdes, c’était la deuxième fois
qu’elle manquait la qualification olympique et on ne sait pas encore si elle continue sa carrière. La
Grecque Panagiota Lytra n’a pas obtenu le pass olympique, mais elle a encore la possibilité de l’obtenir à la
prochaine édition des Européens, aussi la Kazakhe Elzhana Tanyeva avec le Championnat Asiatique.
En ce qui concerne les aspects positifs du mondial à Valencia, on a la conquête des deux pass olympiques
pour l’Italie, avec l’individualiste Milena Baldassarri et l’équipe d’Italie. Il a été très important le bronze aux
massues obtenu par Victoriia Onopriienko, une médaille mondiale qui manquait à l’Ukraine depuis 2019,
quand Vlada Nikolchenko a obtenu la même médaille pendant la même finale de spécialité. Un autre
bronze très important est celui obtenu par la slovène Ekaterina Vedeneeva dans la finale au ruban, qu’elle
avait déjà obtenu l’année dernière. Cet outil donne toujours beaucoup de satisfaction à cette gymnaste,
bien qu’il soit le plus difficile des quatre. Aussi pour la Bulgare Boryana Kaleyn ce mondial il faut le rappeler
puisqu’elle a obtenu deux médailles d’argent en finale aux massues et au ruban. En particulier, cette
gymnaste a finalement réussi à avoir des satisfactions, puisqu’elle avait obtenu quatre quarts places aux
championnats du monde 2021 et n’a pas pu participer en 2022, parce qu’elle est tombée malade le jour
avant le début de la compétition. Tandis que pour l’Israélienne Daria Atamanov, c’était le premier mondial
auquel elle participait, après avoir été absente à ceux de 2022 à cause d’une fracture du pied juste avant
d’entrer en scène. Pour cet accident, elle s’est absentée jusqu’à deux mois avant le début du mondial, où
elle s’est battue pour le podium dans la finale all-around, en arrivant troisième. Tandis qu’un pays qui a
réussi à impressionner positivement tous les spectateurs est l’équipe de Chine, qui est arrivée deuxième
dans la finale all-around. Les gymnastes ont présenté deux exercices très intéressants artistiquement
puisqu’ils étaient travaillés dans les moindres détails. De plus, pendant les finales de spécialités du
dimanche, cette nation a réussi à obtenir le titre de championnes du monde aux cinq cerceaux. Pour
l’Espagne aussi c’était un mondial significatif parce qu’elles ont réussi à atteindre tous les objectifs comme
celui d’obtenir tous les pass olympiques possibles et, pour l’équipe, reconfirmer la troisième place de
l’année précédente. Par contre, l’objectif de l’équipe Israélienne était de reconfirmer le titre de
championnes du monde, après avoir fait une saison brillante, en effet elles ont présenté deux exercices
impeccables et elles ont obtenu l’or mondial.
À mon avis, la raison pour laquelle ce mondial sera rappelé est la victoire dans toutes les finales possibles
pour l’individualiste allemande Darja Varfolomeev. Malgré son jeune âge (16 ans), elle a démontré d’avoir
une concentration tellement forte qu’elle n’a fait aucune faute. Ces cinq victoires ont été discutées parce
que beaucoup doutaient des points obtenus par le jury artistique. En effet, ses exercices n’avaient pas de
grande valeur artistique, mais ils étaient suffisants pour obtenir un bon résultat final.
Si Darja Varfolomeev a gagné tous les titres, cela signifie que Sofia Raffaeli n’a pas pu défendre tout ce
qu’elle avait conquis l’année précédente. En ce qui concerne les finales de spécialité, l’Italienne Sofia
Raffaeli est arrivée deuxième au cerceau et au ballon, tandis qu’elle a manqué la qualification aux massues
et est arrivée quatrième au ruban. Le jour de la finale all-around a été en première place pendant toute la
compétition, mais à cause d’une erreur avec les massues, elle a été surpassée par Darja. Toutefois, elle a
terminé la compétition avec un bel exercice au ruban, en arrivant deuxième.
Ce mondial a été spécial parce que c’était une compétition qualificative pour Paris 2024, donc c’était plein
de tension mais aussi de nombreuses joies et satisfactions, accompagné par l’énorme acclamation du public
espagnol.
S. M. 5 C LING
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