Les femmes luttent
depuis de nombreuses années contre le machisme pour l’égalité des sexes. Ce
mouvement s'appelle le féminisme, il a paru vers le XVIIIe siècle avec la
publication de l’œuvre “Vindication of the Rights of Woman”, de Mary
Wollstonecraft et soutient qu’aucun être humaine ne devrait être privé de
droits à cause de son sexe et cherche à parvenir à l'augmentation des droits de
la femme. La violence contre les femmes est majoritairement perpétrée par les
hommes. La violence sexiste n’est pas seulement un phénomène de société
moderne. Bien que les deux sexes jouissent légalement des mêmes droits dans les
pays démocratiques, la violence domestique touche principalement les femmes.
Malgré les processus d'émancipation et l'évolution d'un système normatif, les
femmes naissent pour être secondes et prendre soin des autres dans un monde
enclin au masculin déjà fondé sur le langage. La violence naît d’un besoin
structurel et économique de maintenir les femmes dans cette condition de
subordination.
La violence sexiste
constitue une grave violation des droits des femmes ; au même temps, cela met
en danger la vie des victimes et a des conséquences sur la santé et la
protection. Lorsque les gens sont contraints de quitter leur domicile, ils
courent encore plus de risques de subir des violences physiques, sexuelles et
psychologiques, telles que le viol, les abus sexuels, la traite des êtres
humains et la prostitution forcée.
La violence sexiste
peut être sexuelle, physique, psychologique et économique ; en plus, cela peut
se produire aussi bien dans l’espace public que dans la sphère privée. Les
menaces, la manipulation, la violence conjugale, la violence sexuelle, le
mariage des enfants, les mutilations génitales féminines et les soi-disant «
crimes d'honneur » sont également des formes de violence de genre. Les
conséquences de la violence sexiste sont dévastatrices et les répercussions sur
celles qui parviennent à survivre peuvent être permanentes. En fait, la
violence sexiste peut entraîner la mort d’une personne.
Le féminicide est défini comme le
meurtre d’une femme par un homme pour cause de machisme ou de misogynie. Le
concept définit un acte d'une gravité maximale, dans un contexte de discrimination
et de violence de genre. Les féminicides sont divisés en deux catégories : les
féminicides intimes et non intimes. Le premier fait référence au meurtre de
femmes par des partenaires ou ex-partenaires, tandis que le second résume le
meurtre de femmes par des personnes avec lesquelles elles n'avaient pas de
relation intime. En 2022, 87000 femmes dans le monde ont été intentionnellement
tuées, dont plus de la moitié par des partenaires intimes ou des membres de
leur famille. Selon le rapport publié par l'Istat en Italie, 59 % des femmes
sont victimes de leur ex-conjoint, 78 % de leur mari, 25 % d'un autre proche, 5
% d'une connaissance et 11 % d'un inconnu.
Break the silence est une association
née en 2020 sur les réseaux sociaux grâce à quatre filles qui ont décidé
d'ouvrir un profil sur Instagram pour diffuser les témoignages de femmes ayant
subi des violences et souhaitant partager leurs histoires. Ils veulent que les
femmes se sentent libres de raconter leurs expériences sans être blâmées. Ce
qu’ils ont découvert, c’est que la plupart du temps, les femmes et les filles
subissent des violences de la part des personnes qui devraient les protéger,
comme les membres de leur famille. Récemment, les membres de Break the silence
ont commencé à donner des conférences dans les écoles pour sensibiliser les
nouvelles générations à ce sujet. Ils collectent également des données au moyen
de questionnaires pour comprendre ce que nous savons sur la violence de genre.
Sur les réseaux sociaux, ils expliquent également comment identifier différents
phénomènes de violences envers les femmes, par exemple le harcèlement de rue.
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